Wednesday 31 July 2013

Laisser aller

Léonard en est maintenant à sa deuxième semaine de garderie. Une fois le premier choc de la séparation passé, je réalise que c'est encore difficile pour moi d'y envoyer mon fils tous les matins. C'est probablement le plus grand exercice de laisser aller que je n'ai jamais fait. Il est évident que j'ai choisi avec soin l'endroit où Léo passerait ses journées, mais cela n'empêche pas que ce n'est plus moi qui a le contrôle sur tout ce qui entoure mon petit poulet. Plus de pouvoir sur des choses aussi banales que le choix des collations ou encore sur les activités et l'horaire des siestes. Ce ne sont plus mes bras qui le consolent lorsqu'il a de la peine, ni moi qui voit son sourire tout fier d'avoir accompli une nouvelle tâche. C'est un gros morceau dont j'ai de la difficulté à lâcher prise.

Tendances dramatiques, vous me dites? Absolument, mais je m'assume ainsi! Mais en même temps, j'apprends doucement à laisser aller. Je sais qu'on s'occupe bien lui et tranquillement je réalise que si on lui offre des craquelins en collation alors que moi je lui aurais donné du melon... eh bien ce n'est pas grave. Du tout. Je mentirais si je disais que je ne trouve pas cela difficile et je ne sais pas si avec le temps ce sentiment va s'atténuer ou si je vais simplement m'habituer à vivre avec.

Alors ce matin, quand Léo s'est réveillé avec un peu de fièvre, j'ai sauté sur l'occasion pour le garder à la maison et le chouchouter un peu. Après tout, je retourne bientôt travailler et il faut que nous profitions au maximum de nos dernières journées ensemble.



* Je sais que ce n'est plus sa fête, mais à la vitesse où les enfants grandissent: si ça fait, on le met ! Peu importe l'imprimé!

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