Thursday 17 October 2013

Toucher du bois

Je ne suis pas une personne particulièrement superstitieuse. Je ne fais pas tirer mes cartes. Les chats noirs me laissent indifférente. Je ne lance pas de sel par dessus mon épaule. Et j'échappe beaucoup trop souvent de la coutellerie pour en penser quoi que ce soit. Toucher du bois par contre, ça, je ne peux pas m'en empêcher.

Si l'expression effleure mon esprit, lors d'une discussion (avec de vraies personnes ou encore avec moi-même) je dois impérativement toucher du bois dans les minutes qui suivent. Si j'y pense, je dois le faire. Jusque là, je crois qu'il n'y a rien de très anormal dans cette pratique. Mais ce n'est pas tout, ça se corse. 

J'ai établi, dans ma tête bien sûr, une hiérarchie de bois à toucher. Oui, je suis en train de dire qu'il y en a des meilleurs que d'autres. Voici donc la liste, en ordre de priorités : Arbre. Bois franc non verni. Bois verni. Contreplaqué. Panneau de particules. Papier. Simili-bois. Tête.

Ma théorie veut que lorsque je dois toucher du bois, je peux prendre l'essence la plus pure et près de sa forme originelle qui se trouve à portée de main. Je suis donc prête à affronter toutes les situations, peu importe où je me trouve puisque en dernier recours, il y a toujours ma tête ou encore mieux, celle de Dom. Toujours selon la même théorie, si je ne touchais pas un morceau de bois dans l'instant, ce serait sans aucun doute l'apocalypse.

Étrangement superstitieuse en ce qui concerne le bois? Certainement. Un peu folle? Assurément.
Mais bon!



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