Pendant que je m'alourdi, que je ne dors plus très bien, que mon nerf sciatique coince à qui mieux-mieux, la vie ne s'arrête pas. Hey, elle ne ralenti même pas! Le train-train déjà peu reposant qu'est la vie avec un bambin peut prendre des proportions inquiétantes et ma capacité à jongler le tout devient inversement proportionnel à mon tour de taille. Le monticule devient l'Everest. Je blâme donc les hormones, ça en fait moins sur mes épaules. Il m'arrive peut-être aussi de blâmer Dom injustement, mais chuuut.
Même si je prends moins de photos de mon ventre rebondi, même si je passe moins de temps à méditer sur la venue de cette petite poulette, la porter pendant ces quarante semaines n'en est pas moins extraordinaire. Chaque coup de pied, de coude ou de fesses me fait tout arrêter pendant quelques secondes et sourire. Chaque bisou que Léonard pose sur sa petite soeur me rempli d'une joie sans nom. J'ai tellement hâte de la rencontrer, la tenir dans mes bras pour la première fois et sentir son odeur de petit bébé tout neuf. Noël ne peut pas arriver assez vite à mon goût, mais j'essaie de savourer au maximum les dernières semaines de cette grossesse. Pas toujours évident lorsque ramasser des clés échappées par terre est digne d'une discipline olympique, mais je profite des beaux moments lorsqu'ils passent.

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