Monday 16 March 2015

Pile à l'heure

À chaque année, au mois de mars, une grosse tempête s'abat sur Montréal. Elle arrive une fois que les petits bottillons sont sortis et que nous avons eu le temps de prendre notre première bouffée d'espoir que l'hiver tire à sa fin. Cette année, nous n'y avons pas échappé, elle est arrivée pile à l'heure. J'ai pris l'habitude de m'en plaindre ici et ici, mais cette fois-ci, on dirait qu'elle me dérange moins. Peut-être parce que je m'y attendais, fini les années naïves où je croyais que les premiers rayons chauds annonçaient le printemps. Je garde mon foulard et mes mitaines à portée de main.

Cette année, je regarde les gros flocons tomber et j'arrive à les trouver jolis. Je dois avouer que le fait que Dom ait déneigé ma voiture et pelleté mon stationnement m'aide à rester zen. Aussi, je me sens encore comme l'hiver, rien de surprenant puisque c'est effectivement encore l'hiver, alors de voir la ville se couvrir de blanc à nouveau m'apparait normal et ne me choque pas comme les années précédentes. Puis les virus qui nous attaquent et ne nous quittent pas, ça aussi ça fait très hiver.

Finalement, la tempête d'hier vient nous dire que le printemps arrive bientôt, puisque tant qu'elle n'est pas passée, on ne peut pas vraiment espérer le beau temps.







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